Nous retrouvons les dons de la création, et nous retournons à notre étude des animaux de l’Écriture Sainte. Poursuivant les hébreux dans l’Exode (Ex 15, 21), appelés par les 4 Vivants dans l’Apocalypse (Ap 6), où monté par le Verbe de Dieu (Ap 19, 11), le cheval est cité plus de 150 fois dans la Bible.
Le cheval est un animal domestique au service de l’homme qui utilise sa force, pour débarder, tirer des chars ou des carrosses, mais surtout, avant les moteurs à explosion ou à réaction, la force du cheval était utilisée pour faire la guerre. C’est-à-dire que le cheval est utile pour obtenir ce qui s’obtient difficilement, ce qui suppose un combat pour être acquis.
En soi, le cheval est dénué de raison (Ps 32, 9) mais grâce au mors et à la bride, sa puissance est dirigée par l’homme et peut désigner une puissance rationnelle. C’est pourquoi le cheval, si souvent cité dans l’Écriture désigne la puissance irascible, la force à mettre en œuvre pour transformer le monde et pour nous transformer, nous engager dans le combat vers le bien.
Et c’est souvent un véritable combat de maintenir cette puissance obédientielle vers le Verbe. C’est pourquoi le Christ nous aide sans relâche. Relisons ce verset 11 de l’Apocalypse 19 « … et un cheval blanc apparut. Celui qui le monte s’appelle « fidèle » et « véritable » ; il juge et fait la guerre avec justice ». Remercions Dieu de cette assistance, sans laquelle il serait bien difficile de n’être pas désarçonné.