L’aigle

Dans la bible, les animaux sont très fortement présents, dès le serpent de la Genèse. Et comme toutes les images que l’Écriture contient, ils sont à interpréter symboliquement. Ainsi, les animaux nous montrent des capacités psychiques de l’homme. Aujourd’hui nous parlons de l’aigle.

En plus de sa grande beauté, l’aigle vole en planant très haut, toujours d’une façon majestueuse. Sa vue perçante lui permet de distinguer une souris à 1500m de hauteur. Voler si haut lui permet de voir d’un seul coup d’œil ce qu’un vol plus bas obligerait à voir partie par partie. Il voit donc l’« ensemble du paysage ». Et ses serres puissantes, saisissent avec précision et force ses proies.

C’est pourquoi l’aigle, si souvent cité dans l’Écriture (31 fois) désigne l’intelligence contemplative, « angélique », à laquelle nous pouvons participer par une élévation de notre regard, de notre écoute, à l’accueil de l’inspiration qui peut survenir à chaque instant, dans notre sommeil sous forme de songe, ou par vision dans la prière profonde de l’hésychasme, et qui nous permettent alors de saisir, de comprendre, les réalités spirituelles profondes, et leur beauté.  Ce n’est donc pas pour rien que l’évangéliste Saint Jean, dont l’enseignement nous amène à ces hauteurs, est apparenté à l’Aigle, parmi les quatre Vivants (Saint Marc le lionSaint Matthieu la face d’homme, et Saint Luc le taureau).

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