Nous entendrons ce dimanche le récit de la pêche miraculeuse et la primauté de Pierre, Jésus le bon pasteur, confie à Pierre la mission d’être le berger de ses brebis. Y a-t-il donc un lien entre ces événements ?
Les poissons sont par définition innombrables et cachés. Il faut une action de capture, l’acte de pêcher, pour les mettre à jour. Et quand on remonte si difficilement un filet plein à craquer de poissons c’est qu’il y en a bien plus que 153.
Jésus choisit des pêcheurs comme apôtres parce qu’il fallait des hommes capables de trouver le sens et de le distribuer à la foule, et du sens, dans la Création, il y en a en abondance. Il revient à l’Homme de le capturer, de l’expliciter et de le transmettre.
Il est caché mais tellement abondant qu’on ne peut le compter quand il est sens ordinaire ou poisson ordinaire. Mais les gros poissons ont un nombre précis et ce nombre est 153.
153 est le nombre qui est égal à 1+2+3+4+…+15+16+17. La somme des 17 premiers chiffres donne exactement 153, et c’est pourquoi 153 est appelé la gloire de 17. Il montre l’exaltation du 17, il en exprime toutes les possibilités. Or 17 est le nombre du sens de la révélation. Non plus les sens ordinaires, pour lesquels il faut déjà mettre en œuvre notre intelligence pour les mettre à jour, mais le sens du sens, le sens de l’Écriture elle-même.
C’est le sens des choses et des événements (les petits poissons innombrables) et le sens inspiré, le sens révélé, le sens immanent à la création. (153 gros poissons)
Simon, le pêcheur de poissons ordinaires est devenu, sous la conduite du Christ, Pierre, le chef des apôtres capable de mettre au jour, d’expliquer le sens révélé de l’Écriture. C’est ce que signifie sa pêche de 153 gros poissons et donc la mission que lui donne le Christ ressuscité.